LA DOUILLE DE CHASSE


Les cartouches pour armes lisses, peuvent être chargé avec un seul projectile (balle) ou avec plusieurs petites billes (plombs).

 La douille de la cartouche se compose de la façon suivante :

 1)       Douille : en carton ou plastique. Le corps de la douille, de différentes hauteurs, a un  diamètre égal à la chambre du fusil.

 Diamètre : 20,00 mm (tube plastique), 20,4 mm (partie laiton), 22,3 mm (rebord du culot) pour un calibre 12  (douilles de fabrication CHEDDITE)

 Diamètre : 17,20 mm (tube plastique), 17,7 mm (partie laiton), 19,1 mm (rebord du culot) pour un calibre 20 (douille de fabrication  CHEDDITE)

 Diamètre : 15,20 mm (tube plastique), 15,6 mm (partie laiton), 17,26 (rebord du culot) pour un calibre 28 (douille de fabrication NOBEL SPORT)

 Le corps de la douille en carton est réalisé avec une feuille de papier enroulé et collé sur plusieurs couches (minimum 6) pour avoir une bonne résistance et élasticité. Aujourd’hui les produits pour le collage sont à base de polivinil-chlorure. Ces produits protégent la douille de l’humidité mais pas des effets néfaste de sa chute dans l’eau.

Si le carton du tube est trop rigide, il peut se fissuré avec la pression ou, alors opposer une résistance trop élevé pour l’ouverture du sertissage. Si on augmente l’épaisseur du carton pour masquer une mauvaise qualité du matériel, on peut avoir une compression trop importante de la charge avec, augmentation excessive de la pression avec tous les désagréments que cela peut apporter.

Une douille en carton de qualité donne naissance à des cartouches fines, sûrement plus chères mais réalisé avec des composants de grande qualité.

Pour toutes ces raisons aujourd’hui la douille en plastique a pris le dessus sur la douille en carton. 

2)     Culot : composé de laiton, d’aluminium ou d’acier recouvert d’une couche de laiton (Tombac). Le culot a pour objectif d’augmenter la résistance des douilles dans le point critique de rupture, d’accueillir l’amorce. Il empêche aussi, avec le petit bourrelet,  

que la cartouche avance dans la chambre et il offre une prise a l’extracteur du fusil.

3)       Hauteur des douilles : l’hauteur des douilles varie entre 51 et 76 mm dans les calibres compris entre le 12 et le 36. Elle peut atteindre 90 mm dans les calibres supérieurs au 12.

 Les plus utilisé en ce moment sont les douilles comprises entre 65 et 70 mm. Des tolérances sont admises par le C.I.P. qui sont par exemple pour une douille de 70 mm comprises entre : 69,2 et 69,8 mm.

Les douille de 76 mm sont réservé au calibre magnum : 12 – 20 – 410.

Il ne faut jamais tiré des cartouches ayant une longueur de douille supérieure à la chambre du fusil, afin d’éviter un dangereux étranglement de la charge de plombs et de la bourre lors du passage dans le cône de raccordement entre la chambre et le canon ; la conséquence serais le développement de pressions très élevée.

Par contre on peut tiré des cartouches plus courtes que la chambre, avec comme conséquence une diminution du rendement de la charge. Si la différence n’est pas élevé, il y aura peut de changement par contre il est préférable de ne pas tiré des douilles de 65mm dans des fusil chambré magnum 76mm.

Nous avons différentes hauteurs de culot :

-        T1=  8 mm plus économique

-        T2= 12 mm ;

-        T3 = 16 mm ;

-        74-T5 = compris entre 22 et 27 mm parfois plus.

 Cette hauteur a peut d’importance par rapport à la résistance de la douille, par contre joue une fonction esthétique et a une influence sur le rendement de la charge, car elle réduit la dilatation de la douilles quelle soit en plastique ou carton. Un grand culot, augment les valeurs des pressions internes et donc il faut procéder à une réduction de la charge de poudre ou de la puissance de l’amorce.

 La fabrication des douilles plastique a débuté après la guerre (1939-45), car ils était plus économique. Le polyéthylène est le composant principale dans la fabrication des douilles modernes.

 Les douilles en plastique gardent plus longtemps leurs qualités balistiques, car elles retardent le processus de détérioration de la poudre et de l’amorce, elles sont moins sensibles à l’humidité.

 Mais elles ont aussi quelques défauts :

-        elles durcissent avec des températures très froides ;

-        elles deviennent plus élastique et faiblissent avec des températures élevées ;

Ces deux facteurs modifient le rendement de la charge suite aux différences de dilatation du tube et à la différente résistance à l’avancement de la charge (résistance du sertissage).

Le tube plastique laisse rentrer facilement l’humidité mais rend le cheminement inverse plus difficile.

Des cartouches avec douilles plastiques, qui restent exposé au soleil pour un long moment, subissent une hausse des pressions internes, cause la hausse de la température.

 
Otto Marco

Oise